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Québec, Canada
En année d'étude en Maîtrise de Journalisme International à l'Université Laval. Et après...

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lundi 17 décembre 2007

Pon-chourrr !


Ce qui est fun quand deux cents passagers sont obligés de rentrer chez eux ou à l'hôtel, c'est pas la soirée où les gens beuglent, c'est le lendemain. Quand les syndicalistes de la veille se sont calmés et n'ont plus le panache de la veille. Quand des gens qui ne se connaissaient pas la veille se saluent par un "bien dormi?" Quand on discute avec la serveuse de la cafétéria du terminal comme si c'était une vieille connaissance...

Le calme après la tempête en somme... Il fait beau, les gens sont calmes souriants et un type joue de la guitare. Knock Knock Knock on heaven's doors...

dimanche 16 décembre 2007

Bis repetita



Belle tempête de neige pour notre retour en France. -15°C, des rafales à 70 km/h, la fac fermée, les taxis quasiment tous chez eux et, bien sûr, tous les vols annulés...

Tous? Non. Tous sauf un. Dans la petite province de Québec, un irréductible pilote s'apprête à braver la tempête : le nôtre. Mais je ne sais vraiment pas si l'on doit s'en réjouir...

Déjà que pour venir on était pas franchement rassuré par le taxi qui claquait la glace de ses wipers (essui-glaces) en passant le bras par la fenêtre pour les attraper à la volée. Et puis il avait une conduite un peu sportive : "Ça passe, ça passe ! S'il se pousse ça passe!"
Ou encore : "Ah non, pas trop par là, il y a trop de neige..." Sachant que trop pour lui, c'était au moins 20 cm accumulé ou lorsque l'on se rapprochait trop des murs sculptés par le vent. Parce que pour ce qui était de voir la route, de temps à autre un peu de bitume apparaissait dans une rafale mais il ne fallait pas beaucoup espérer plus...

Pour vous donner une idée, les cinq mètres du taxi à l'aéroport, on les a fait avec de la neige aux chevilles et on amassé sur nos habits et nos sacs autant de neige que si on avait fait du ski une journée sous la neige...

Voilà ce que l'on voyait:


Mais le taxi de l'aller, c'était pas pire auraient dit les québécois. Parce qu'au retour, celui qu'on a eu après quelques heures d'attentes et une tripotée de Français qui jouaient à "c'est moi qui ferait le plus beau scandale", il a bien fallu prendre un autre taxi, étant donné que pour plein de raisons et malgré toute la bonne volonté du personnel d'Air Transat, on ne pouvait pas rester. Donc après deux autres petites heures d'attente parce que les taxis étaient moins d'un sur dix à bosser dans la tempête, on en a eu un, un pire cette fois, qui faisait des drifts dans neige autant qu'il pouvait en jurant québécois avec un accent arabe : "Tabernacle. Ostie qu'il s'est endormi dans son camion celui-là!". Si vous aviez vu la tête de ma blonde quand il chassait de l'arrière en contre-braquant dans les virages! Et le tout sur du Génésis. Vraiment c'était une très bonne journée.

Au final, on a quand même eu un bon aperçu de l'aéroport dans lequel on retourne demain matin...

mardi 11 décembre 2007

La tempête du siècle

Ou presque (selon Stat Canada).

Il a un peu neigé lundi dernier. 40 cm, trois fois rien... Juste de quoi faire patiner les bus et jurer les canadiens qui déneigeaient. D'ailleurs à propos de bus, j'ai pas compris sur le coup, en demandant mon chemin au chauffeur, pourquoi il insistait pour que je prenne une correspondance, en m'expliquant que ce n'était pas le bon jour pour marcher dans la neige.

- « J'ai de bonnes chaussures, vous savez, lui dis-je.
- Ce n'est pas les chaussures qui m'inquiètent. C'est votre pantalon !

Et effectivement lorsque je me suis retrouvé avec de la neige au genoux, à faire des ronds dans la poudreuse parce que je n'y voyais rien sur les 50 mètres de trajet que j'avais à faire, j'ai compris...

Au final, on a maintenant un bon mètre des qu'on sort de là où la souffleuse est passée et on a entendu jouer les dénégeuses toute la semaine (Ah oui, parce qu'il a neigé toute la semaine, sauf dimanche, jour du vélo).

Portfolio:



Alors là, on voit pas bien, mais la souffleuse remplit un gros camion qui va aller un faire un gros pâté de neige devant chez nous.


Et ça, c'est la souffleuse qui nous fait un chemin.


Pour vous donner une idée, en été on passe là où la neige est entassée. À la même hauteur que le vélo.

Et à propos de vélo :

lundi 10 décembre 2007

J'ai changé de blonde

Maintenant je sors avec Nikita !
Mais comme elle ne veut pas que je vous montre sa coupe de cheveux, je vous mets une photo de l'autre...

dimanche 9 décembre 2007

Le vélo par -30°C, c'est possible.

Mais c'est froid.

Ce matin je devais faire des photos pour un article.
J'ai un peu hésité devant la météo : temps très beau, mais un peu frêtte*... -20°C au compteur, -30°C ressentis, selon la météo, avec ce fichu facteur vent.
D'autant plus que quelques jours auparavant, j'avais déchiré une clef dans le cadenas de mon vélo que je me suis bien fait ch*** ensuite à sortir. Ne me demandez pas comment l'acier peut se « déchirer » avec le froid, je n'en sais rien. C'est comme ça, voilà tout et ça m'a juste donné l'occasion d'investir dans un nouvel équipement pour mon vélo : de l'antigel à serrure. Et Oui Môman, j'ai pris celui qui était liquide, marqué juste « hautement inflammable » et pas l'autre, en petit aérosol, marqué « hautement explosif ».


Enfin bref. Mon cadenas débloqué, conforté par ce beau soleil, je me suis risqué à y aller. J'ai empilé les couches thermiques que je mets pour skier, et comme Dark Vador (même les yeux ne dépassaient pas), je suis sorti enfourcher ma fidèle bicyclette.

Et là, je dois avouer que j'étais assez content de ne pédaler qu'un bon quart d'heure parce que même si je transpirais bien sous toutes mes couches, j'ai lutté un bon moment pour garder mes doigts, de pieds comme de mains. Le problème c'est que je sens pas trop le vélo en moufles et que l'on peut difficilement faire des gants plus chaud que les miens. Quant aux pieds, je pense que je vais également éviter de pédaler en MoonBoots...

Mais bon, ça a bien été et c'est toujours autant l'fun d'agacer les automobilistes qui décidément n'apprécient pas du tout les petits extra-terrestres à deux roues qui sortent l'hiver.

* Selon certains Québecois, expression employée quand il fait trop froid pour articuler "froid" correctement.

mercredi 28 novembre 2007

Dans la série des idées à la con...

...Toto a testé pour vous : courir par -10°C.

Il me manque 10 doigts et je tape avec un stylo dans la bouche, mes moignons étant trop gros pour les touches.


Mais non Maman, c'est pas vrai!

Il y en a encore un ou deux qui ne sont pas tombés...

Blague à part, je viens de sentir ce que les Canadiens appellent le facteur vent : un souffle glacial contre lequel il vaut mieux être préparé, pas avec des petits gants en coton. Et puis de toute façon, courir sur la glace, ça tape dans les genoux et ça glisse.

C'est con parce qu'à part les doigts gelés, ça allait pas mal.

Le Parmesan. Kitsch mais très sympa. Note: ***

Après le dernier post, un brin énervé, passons à autre chose.

Dimanche avec ma blonde, qui, au passage, est un amour, nous sommes allés au resto. Ou plutôt, elle m'a invité dans un petit restaurant italien de Québec. Et dans la série des premières fois, celle-là c'était : « premier dîner en tête-à-tête dans le style romantico-kitsch ».


4000 bouteilles (récipients ?) exposées, des serveurs qui parlent avec les mains et racontent des conneries entre deux Ma Ma ("Ma tou es zitalien toi, no ? Ma yé lé sais qué tou es zitalien...") et un joueur d'accordéon qui chantait Dalida... Même mes pâtes étaient kitsch : des Gigi l'amoroso!

Mais quel bon moment ! Merci mon ange.

mardi 27 novembre 2007

Opus Dei 2

Ça n'a pas loupé, débriefing de l'émission de Planète : si un type de l'Opus Dei est content, c'est que mon reportage les flatte... Qu'un type au bistro me dise ça, mais des futurs journalistes... C'est écoeurant. Au sens français du terme.

Quoi, il ne devrait y avoir que des reportages bidons et sensationnalistes comme celui du Nouvel Obs? J'ai vérifié leurs chiffres : déformés. Leurs propos : partiaux. Leurs grandes vérités : des généralités truquées. On n'accuse pas un mouvement gigantesque de "suinter la haine de l'Islam" sous prétexte que quelques églises parmi des centaines, sont racistes. Je suis convaincu qu'il y a plus de prêtres pédophiles que d'églises évangéliques qui ont des dérives sectaires. Mais nos petits curés les couilles à l'air ne font plus fantasmer les médias alors que les complots, c'est tout de suite Dallas! Et à quoi ça rime de coller l'étiquette "société secrète" sur un mouvement ouvertement reconnu par l'Église, pire : qui est dans sa droite ligne et dont les membres ne se cachent pas. Il n'y a rien de secret la-dedans! Alors oui, il y a des dérives, des magouilles. Dans l'Église traditionnelle aussi. Oui, il y a des gens dans l'ombre. Dans l'Église traditionnelle aussi... Ah ? J'ai manqué d'objectivité ? J'aurais dû tous les montrer ? En 5mn30 ???

J'ai rencontré quatre personnes pour l'Opus Dei. Les quatre ont accepté de me parler sans aucune condition, sans filtre sans même que l'on me dise "il vaut mieux parler à untel ou Machin saura te répondre mieux que Trucmuche". Il est beau le culte du secret! Alors oui, je n'ai choisi qu'un interlocuteur et ce n'était pas une victime ou un contadicteur. J'en avais bien déniché un, de véritable pourfendeur des sectes. Un abbé, une vraie personnalité qui s'était attaqué au mouvement. Mais à plus de 80 ans, le vieil homme était agonisant et incapable de faire une interview (sûrement un empoisonnement de l'OEuvre). Alors par lâcheté professionnelle, j'ai juste dit ce que je voyais.
Pour les évangéliques, j'ai encore pêché... J'ai pris les premiers qui passaient. Les plus proches sur Google Map. Et manque de bol, ce n'était pas des intégristes prêchant le couteau aux dents. Eux ont été sympas au moins, comparé à l'Opus Dei, ils m'ont indiqué des évangéliques plus anti-si ou anti-ça, comme dans les images d'Épinal. Mais ces derniers étaient plus durs à trouver parce que moins nombreux alors j'ai laissé tomber en me disant que ce n'était pas grave, que ce n'était pas la majorité. Grossière erreur! J'aurais dû n'aller voir qu'eux! Les modérés c'était sûrement un leurre et je suis tombé dans le panneau!
Restait le prof: Athée et n'a pas sa langue dans sa poche, disait le papier. Je me réjouissais: il va les défoncer. Que nenni! Non seulement il est très modéré, mais en plus il a réponse à tout avec une quantité d'arguments pour étayer ses propos.

À propos de ce prof, j'avais trouvé curieux un article où il expliquait se faire souvent engueuler par les journalistes parce qu'il ne disait pas ce que le journaliste pensait. Maintenant, j'ai compris. Des journalistes obtus (pour rester correct) et convaincu de détenir la vérité, il y en a. J'étais parti bille en tête trouver des sectes sur ce reportage. J'ai trouvé deux courants religieux. Alors j'ai vérifié et mes recherches m'ont montré que ces deux courants étaient un bon reflet de la réalité. En aucun cas, je n'ai nié les dérives. J'ai même fait mieux : ce sont mes interviewés qui m'en parlent ! Un comble ! Après ça, j'aurais dû décrire autre chose que ce que j'ai vu ? Non, je ne crois que ce que je vois, à la Saint Thomas, et je ne vais sûrement pas commencer à inventer mes reportages sous prétexte que je n'ai pas vu les mirages qui miroitent sous nos yeux. Surtout pas alors que je débute dans ce métier.

Un jour j'ai lu un article de Capital sur les propriétaires d'une grande boîte de luxe française. Il y était dit que le Grand-père avait eu un coup de génie en allant faire fructifier ses affaires dans un pays d'Amérique latine, pendant la seconde guerre mondiale. Le journaliste saluait le trait de génie par un "chapeau l'artiste", légèrement vulgaire et parfaitement déplacé : l'artiste en question était juif, ses papiers confisqués et n'avait pas une multitude de destinations pour se réfugier avant de finir aux camps. Mais c'est moins capitaliste comme image...

J'aurais pu faire pareil : "l'Opus Dei investit l'Université : l'année dernière, un prof a été pris en flagrant délit de prosélytisme. Il a dit à ses élèves qu'il appartenait à l'Opus Dei". Ou encore : "les évangéliques rackettent les québécois : des hommes d'affaire en complet, attaché-case à la main étaient présent au culte dimanche". Comment ça, ce sont des gens en seuvrage (drogue, alcool, sexe etc.) à qui l'on apprend à se reprendre en main, à bien s'habiller? On ne me l'a fait pas à moi... En plus j'ai entendu dire que l'église était fréquentée par des drogués... Etc. Etc.

Et au passage, j'engage ceux qui pensent que j'ai été partial dans le traitement de ce reportage à m'apporter la preuve que l'Opus Dei au Canada est une secte et que les mouvements évangéliques noyautent la politique, autrement dit, à me prouver que les clichés ont bien la peau dure.

dimanche 25 novembre 2007

Ne croyez pas tout ce que l'on vous dit ou les félicitations de l'Opus Dei

J'ai fait un reportage pour Planète sur les églises évangéliques et l'Opus Dei.

Avant de joindre l'Opus Dei, on m'a dit : Bonne chance pour les avoir.
Après les avoir eus, on m'a dit : ils veulent savoir ce que tu fais, ils vont t'écouter.

Et bien c'est fait.

J'ai été « écouté » par le professeur de l'Université, membre de l'Opus Dei qui m'avait donné son témoignage. Il a ouvert son poste de radio vendredi matin ou quelqu'un a enregistré l'émission pour lui, et voilà ce qu'il m'écrit :

"...je tenais à vous féliciter pour avoir fait un reportage respectueux et équilibré. Ce n’est pas facile de traiter de ces questions, surtout de celle de la mortification (Da Vinci Code oblige, je le comprends) sans tomber dans le sensationnalisme".

Des félicitations de l'Opus Dei... Un ami l'autre jour me disait en blaguant, ça y est, ils t'ont converti. Comment ne pas lui donner raison ? Si l'Opus Dei est contente du résultat de mon reportage, c'est qu'en chemin j'ai dû vendre mon âme au diable.

Mais au contraire, je suis très fier de ces félicitations. Très fier parce que j'ai dit ce que j'ai vu.
Pas ce que j'ai cru ou entendu.
Très fier parce que ce n'est pas l'Opus Dei qui me remercie, mais un professeur d'université, qui m'a parlé longuement et sans détour de son appartenance à un mouvement religieux.
Très fier enfin d'avoir défendu mon reportage et ses 5mn30 (une minute de trop). Très fier de l'avoir défendu face aux sceptiques. Et surtout très fier que plusieurs personnes soient venues me voir pour me dire qu'il était bon.


vendredi 23 novembre 2007

La dernière ânerie du fiston...

Hier, c'était tempête de neige.
Chouette...



Avec pas mal de flocons, pas mal à l'horizontale, un froid pas mal juste en dessous de zéro aussi.
Alors, j'ai pas mal décidé d'aller faire un tour en vélo.

Au départ, je me suis méfié. On m'avait dit « des vélos l'hiver ? Y'en a pas beaucoup... » Tout juste quelques furieux. Il paraîtrait que c'est dangereux, que ça glisse...

On m'a même dit qu'il valait mieux sortir, si vraiment j'étais kamikaze, avec des pneus clous.

Mais c'est faux.

C'est beaucoup plus drôle sans les clous !
Alors oui, j'ai glissé quelques fois. Quatre ou cinq (mais sans tomber, youpi !)
Oui, je me suis enneigé un petit peu... Une dizaine de fois seulement. Ou alors deux ou trois (dizaines) mais pas plus.
Oui, j'ai dû rebrousser chemin quelques rares fois. (Quand je m'enneigeais...)
Mais quel pied!

Vous n'imaginez pas (si Ségo, je sais, toi t'imagines) à quel point c'est jouissif de pédaler dans la semoule avec La Vie en rose de Grace Jones ou Sinnerman
de Nina Simone dans les oreilles.

Quel bonheur que de croiser un frère (ou une soeur, j'ai vu une courageuse cycliste) braver la tempète, arc-bouté sur son guidon, recouvert d'une crépure blanche, les yeux rougis par les flocons. Et quelle fierté que de braver l'hostile nature citadine (oui je sais, c'est un oxymore) lorsque les trottoirs rappetissent, que les pistes cyclables disparaissent et que de gros monticules chassés par les camions - ils défilent à trois de front avec des pare-neige monstrueux et de grandes gerbes - constituent d'innombrables petits triomphes pour le cycliste qui parvient à les franchir à grands coups de pédale.

Voilà la carte (cliquez dessus pour un récit pas-à-pas ou pédale à pédale):


Agrandir le plan

et le vélo, au parking de la fac (et encore là c'est pas si pire, rentré au Parking des résidences, il était blanc):


Allez. Demain je dégonfle les pneus et je vais jouer du côté des plaines d'Abraham

mercredi 21 novembre 2007

Le Canada est vraiment un pays merveilleux

Voici une offre d'emploi que je viens de recevoir par l'intermédiaire du site de la fac:

Offre: #111586 Date limite: 2007-12-10
Testeur de jeux vidéo
Employeur XXXXXXX
Site Web http://www.XXXXXXX
Fonctions
Nous sommes présentement à la recherche d’un testeur de jeux vidéo pour se joindre à notre équipe d’assurance qualité. Le candidat aura à jouer constamment aux différents jeux développés et s’assurer de leur bon fonctionnement sur les diverses plateformes. Il aura à faire des rapports de bugs dans la base de données utilisée et travailler de pair avec l’équipe de déploiement pour les aider à reproduire ces derniers.

- Jouer au jeu et trouver des bugs;
- Faire des rapports de bugs et les soumettre à la base de données;
- S’assurer de terminer ses tests dans les délais impartis;
- Charger le jeu sur la plateforme;
- S’assurer que le jeu respecte les différentes exigences pour la plateforme.
Disciplines
* Tous les programmes - Toutes les facultés
Exigences
- avoir complété son secondaire 5;
- posséder une excellente habileté de rédaction;
- posséder de bonnes connaissances en informatique et une passion pour les jeux vidéo en général;
- être bilingue (français-anglais);
- démontrer une capacité prouvée à travailler au sein d’une équipe;
- être professionnel, rigoureux, motivé et travailleur;
- avoir un bon sens de l’observation et être attentif aux détails;
- aimer la routine;
- être capable d’apprendre rapidement.


Et dire que j'ai pas le droit de travailler en dehors du campus...

Bonhomme de neige



Hier, on s'est fait un bonhomme de neige...

Quelques étapes de la fabrication:

Shortness que l'on a sorti trois fois in extremis des 10 cm de poudreuse avant qu'elle ne se noie...

La préparation du corps (du ventre) ou le roulage de boule:

Notez comme Shorty était active à la poussée... (je suis injuste, c'est elle qui l'a quasiment entièrement faite. Elle est très savante en roulage de boule de neige).

Un bonhomme fait avec amour:


Et au final, un Garfield bedonnant dont on était très fiers.










mardi 20 novembre 2007

Ça y est, elle est là.



La neige est tombée ce matin. En 20mn les rues étaient blanches et on entendait les pick-up de déneigement se préparer. Il avait bien neigé un peu avant (la première fois à la veille d'Halloween) mais aujourd'hui c'est une vraie chute. Une de celles qui tombent toute la journée.

En tout cas, ça a l'air bien parti...

dimanche 18 novembre 2007

Les longs silences...


Pour ceux qui se demandent pourquoi il y a si peu de messages sur mon blog: il est presque une heure du mat' et je sors de la fac, un dimanche soir. J'y ai passé une bonne partie du week-end à monter mon reportage. Normal quoi...

lundi 12 novembre 2007

Fisher! No Boxer!

Une petite devinette pour mieux comprendre ce titre énigmatique: que peuvent bien faire deux français par une froide et belle journée canadienne?

Réponse: ils se mettent une tuque (bonnet) rouge sur la tête et font huit heures de voiture pour aller s'enfermer dans une arena de Hockey.


Samedi, on était donc au match des Canadiens de Montréal contre les Senators d'Ottawa:


Partis tôt le matin avec Jean-Sé (le Corse) et Jean-Philip et rentré tard le soir, on a retrouvé sur place des québecois (amis de JP) un poil déchaînés...


À tel point qu'à force de brailler dans tous les sens pour soutenir avec fièvre, enthousiasme et une légère dose de fair-play (c'est i;portant le fairplay...) notre brillante équipe, on s'est fait des copines. Cécile, en chandail jaune sur la précédente photo, qui a gardé un souvenir impérissable de nous. Et Fisher, dont je ne connais pas le nom mais qui portait le maillot de... Fisher! Un joueur des Senators. Et comme elle était assise juste en dessous de nous, on l'a gentiment charrié avec la première rime débile qu'on a pu trouvé. Au départ, je ne suis pas sûr qu'elle a beaucoup apprécié mais comme elle a vu qu'elle ne pouvait pas y faire grand chose, elle a fini par se prendre au jeu et a promis de nous envoyer les photos qu'on a fait ensemble.

Sinon, les faits marquants du match.
Je n'ai pas compris grand chose aux règles, donc je vais ne vais pas trop m'étendre mais retenons:
1. que Cristobal Huet, seul français en NHL (National Hockey League) est un excellent gardien.


ici à l'oeuvre en train de balayer devant sa porte:


ou de passage dans les gradins (il aurait mieux fait de rester sur la glace, on aurait évité le deuxième but...)


2. que stratégiquement, il peut être bon de provoquer une bagarre (on en a eu quatre):


3. que le lion, il est "crissement plate" (c'est la mascotte des Senators):


et que nous on aurait voulu notre Youppi...


4. Que on s'amuse plus debout au dernier rang des gradins que dans les fauteuils.
5. Que les québecois sont bien nos cousins: ils se sont inclinés avec classe, à la française, en prenant deux buts dans les cinq dernières minutes après avoir mené tout le long...

Une phase de jeu:





mardi 16 octobre 2007

À Bicyclette...

Il faisait beau et pas trop froid en ce mardi d'octobre. Nous nous languissions devant le jeu de couleurs automnale avec Annie, mon assureuse officielle de grimpette, trépignant d'impatience à l'idée que Gaston ne fasse voler à nouveau notre imaginaire sur l'autel de Planète - Oui, je sais Madame la môman de Raphaëlle: en plus de faire des fautes d'orthographe indépendantes de ma volonté lorsque mon dictionnaire "Raphaëlle" est en balade, je fais n'importe quoi avec les expressions mais comme je l'ai déjà expliqué à mes parents, notamment à ma mère qui est aussi scrupuleuse que vous (ça doit être un truc de Maman, ça, d'épier les fautes de français de leurs enfants) : je fais keske j'veux, c'est mon blog. Alors que nous nous languissions, disais-je, nous vînt à l'esprit une extraordinaire envie d'aller grimper. Oui, je sais, je romance: j'ai toujours envie d'aller grimper et cette fois-là n'avait rien de plus extraordinaire que toutes les autres.
N'écoutant que notre courage à deux mains, nous prîmes les vélos pour la falaise la plus proche. Malheureusement, nous nous perdîmes en chemin: il fallait traverser une autoroute. Tu savais toi, Maman, que les autoroutes au Québec étaient limitées à 100 km/h? Heureusement d'ailleurs, parce que sur 5km à contresens on a eu un peu chaud aux fesses... Surtout quand le gros semi-remorque de la Texaco, gavé de pétrole, s'est renversé en essayant de nous éviter parce que l'on traversait (mais je ne m'étends pas, vous lirez tout ça demain dans les journaux).
Bref quatre ou cinq monstrueuses côtes plus tard, une dizaines de détours et un raton laveur qui dormait paisiblement contre le trottoir plus tard, nous arrivions. Et là, en plein soleil, ce fut court mais bref: Quel bonheur que de pouvoir grimper comme ça, à 30mn de la fac (enfin, à deux heures si on compte nos circonvolutions bicycloîdes).
Pour les photos "les piles de l'appareil sont vides" me disait mon pentax, alors ce sera pour le prochain coup.

dimanche 14 octobre 2007

Il y a un mois, est entrée dans ma vie une personne exceptionnelle:

Je me devais d'officialiser cette rencontre avec celle qui a brillament passé le test de la combi moulante de rafting et, plus récemment, du genou en pleine tronche (ne me demandez pas les circonstances de ce malheureux incident, j'en ai juste au moins un par blonde...) Mais je tiens à le dire haut et fort: C'est pas moi, c'est mon genou!

Tout ça pour vous dire que ma blonde, c'est Raphaëlle, avec deux ailes (comme les...) et non Ralph, Mama. Et j'ajoute que contrairement à Alf, elle n'a pas un long nez, de grandes oreilles et du poil aux fesses (quoique...)

Aïe!
Non chérie, c'était pour rire! J'édite tout de suite.

samedi 13 octobre 2007

Tadoussac

Vous avez peut-être compris en lisant les deux posts précédents, que l'on s'est fait une petite virée entre copains pour aller voir les baleines à Tadoussac.

Alors c'était très chouette, plein de grosses bètes et tout et tout mais surtout l'occasion d'une bonne grosse virée à la plage, le lendemain, sur les rives du Lac Saint-Jean.

Pour le récit, c'est ici chez ma blonde, et .

Pour ma part, je termine juste l'album de photos souvenirs en vous présentant ma gang:

Toujours dans la série: "j'ai fait une connerie"












Voici Toto va à la plage (du lac Saint-Jean)...

À ceux qui m'aiment

...et qui s'inquiètent pour moi. À celles qui trouvent que le biquet a mauvaise mine et qu'il faut qu'il prenne un peu plus soin de lui et plus simplement, à celle qui pense à moi et me ravit par ses lettres (Grand-Ma) voici une compilation de sourires:
























































Pour Julie:






































HEU-REUX!