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Québec, Canada
En année d'étude en Maîtrise de Journalisme International à l'Université Laval. Et après...

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samedi 12 avril 2008

Le vélo l'hiver (2/3) : l'équipement

Car l'autre ennemi l'hiver, c'est l'hiver justement. Entre -10°C et -30°, il faut du courage et un sacré équipement pour sortir. Peaufiné en quelques mois, voici le mien :
La base : un pantalon chaud : le marron est doublé. Le noir avec les sangles, pliés en haut à droite, est un truc de cowboy australien. Huilé, il est chaud et étanche.
Juste en dessous : graisse "conditions difficiles" pour badigeonner une chaîne qui n'a pas le temps de dégeler généralement, antigel pour la serrure du cadenas et nettoyants (avec la brosse) pour enlever le sel des routes. Le scotch, c'est pour fixer les lampes quand les plastiques cassent.
Pour la tête, un bon bonnet doublé de la capuche de la veste de ski. Sous l'odieuse pression maternelle, j'ai également été forcé d'acheter un casque par la suite.
Il est aussi fortement recommandé, dans ce pays où il m'est arrivé de penser que je roulais à reculons tellement le vent souffle fort, de couvrir le moindre bout de peau. Le cache-nez noir est très efficace pour cela. De même que les lunettes photo-chromatiques à oeillères : qui couvrent les yeux et évitent les noeuds et s'adaptent à la lumière. Jaunes et anti-brouillard dans les tempêtes, elles foncent jusqu'à obtenir une protection de glacier (la plus haute) au soleil.
Le sac lui, est pratique pour se découvrir ou se couvrir : il peut faire très froid mais on chauffe vite à mouliner dans la farine. Quand aux pincettes en plastique, elles servent surtout à éviter de noircir les pantalons sur la chaîne et le mousqueton, lui, s'est juste glissé là par erreur.
Reste les chaussures : de simples baskets, mais étanches. On peut pédaler avec des bottes d'hiver mais c'est vraiment pas pratique. En fait, la seule fois où j'ai vraiment eu froid aux pieds, c'était le jour où le vent a fait chuter la température à -40°C. Mais là, même mes gants, pourtant très chauds, n'étaient plus suffisants. Et comme je n'avais pas envie de tester le vélo en moufles, je me suis dit que c'était vraiment la limite. Mais par chance, il a plus neigé qu'il n'a fait très froid.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Il manque quelques pièces essentielles : les raquettes, la boussole, les rations de survie, la balise Argos, le dictionnaire franco-québecois, les guide des meilleurs dépanneurs, etc.
Pffft : sont pas encore bien aguerris, ces jeunes...