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Québec, Canada
En année d'étude en Maîtrise de Journalisme International à l'Université Laval. Et après...

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mercredi 27 août 2008

Tabârnak, un an !

Que les plus Québécois d'entre vous qui me lisent me pardonnent d'avoir sacré dans le titre de ce post, mais voilà un an pile que je suis au Québec, heureux d'y avoir trouvé une nouvelle vie, et je n'ai pas résisté à l'envie de faire référence aux "Putain, cinq ans!" des guignols (en 1995, je crois).


Pour la culture gé', je viens de découvrir une info geekesque : Jacques Chirac est Chevalier de l'Étoile Noire, une distinction béninoise. Je ne veux pas vous effrayer mais je crois bien qu'après l'empereur, y'avait Dark Vador. 

mardi 26 août 2008

25 ans...

...c'est un bon âge pour commencer à faire des trucs interdits, que dis-je, illégaux ! (oui, je sais, moi et la subversion...)


Teaser


Je vais avoir une nouvelle amie ! Elle s'appelle Claire et je vais me faire un plaisir de vous la présenter la semaine prochaine. 

lundi 25 août 2008

O Fortuna ! L'OSQ fait parler la poudre sur un champs de bataille.

Imaginez une ville en fête pour ses 400 ans. Prenez l'Orchestre Symphonique du Québec sur son célèbre champs de bataille des plaines d'Abraham. Ajoutez-y enfin l'une des oeuvres les plus vibrantes de la musique classique avec Carmina Burana. Saupoudrez de quelques pétards et imaginez ! (parce que la vidéo, comme toutes les vidéos prises sur le pouce avec l'appareil photo, n'est pas très bonne.)
 

En plus, c'est pas très bien cadré parce qu'en vrai c'était tellement beau que j'ai préféré regarder plutôt que filmer. Désolé. J'ajoute pour information, que la scène était la même que celle de Céliiiiiiiiiiiiine la veille, et que je ne pense pas exagérer en disant qu'il y avait des gens assis sur une bonne centaine de mètres. Mais en même temps, moi et les distances...

Merci Québec ! (et merci Isa)

mercredi 20 août 2008

16 août 2008 ou la découverte de l'amitié


Je suis né en plein milieu du mois d'août. En bon protestant et pour faire la fierté de mon père, j'évitais de justesse la fête de la Vierge, le 15, et l'anniversaire d'un premier amour de l'un de mes parents, le 17. Mais j'allais vite me rendre compte que cette date bénie avait une contrepartie ennuyeuse : les copains aussi sont en vacances...
 
Si jusqu'à récemment je collectionnais les anniversaires tranquilles, en famille, dans le Sud de la France, pour un tas de raisons les plus récents ont été très chahutés. Le pire ayant vraiment été l'année dernière lorsque, pour une raison désagréable qui ne mérite pas d'être évoquée ici, je n'ai pas souhaité avoir d'anniversaire du tout même si, comme d'habitude, la présence de mon père, l'affection de ma soeur où les mots de ma mère furent des cadeaux inoubliables. 

Tout ça pour dire que pour ce premier anniversaire entouré d'amis, j'avais de grandes attentes. Alors je pourrais parler longuement du chahut dans la fontaine à la pleine lune, de mon escalade de René (Lévesque), des pétards dans le gâteau (avec chants et bougies), de glaces indigestes, de brunch et de cocktails, de drag queens, de grands huits et de gros splashs, de balades et d'écureuils, de soirées qui ne se terminent pas... Mais ça ne vaudra jamais les photos :






vendredi 15 août 2008

"I love you Thom !!!"

Les anglophones sont bruyants, mais ils ont de l'humour. Surtout le type qui profitait d'un demi-silence dans le concert de Radiohead, hier soir à Montréal, pour crier son amour au chanteur, Thom Yorke.

أهلاً بكما


La famille s'est agrandie de deux "petits" êtres, récemment. D'abord Idouane, anglo-barbe marocaine et rêve d'enfance de ma mère qui côtoyait les chevaux de mon arrière-grand père. On ne sait pas grand chose d'elle si ce n'est d'où elle vient (d'où le titre en arabe de ce post qui veut dire "bienvenue à vous deux", si je ne me suis pas trompé) mais elle est extraordinairement gentille et volontaire, capable visiblement d'un bon travail autant que d'une grande balade. De quoi avoir des années de plaisir pour les trois cavaliers de la famille et qui sait, en convertir quelques-un(e)s...

La deuxième est plus inattendue. Elle s'appelle Bidule pour l'instant et ne paraît pas bien vieille. Elle a atterri dans la maison de campagne de mon père et, avec un courage à toute épreuve, s'y est installée. Et, miracle Salomon, papa a craqué. Oui, lui qui a boudé une semaine quand maman a ramené Whiskey, son chien (on le saura) dont papa a très bien vu l'entourloupe avec les gardes de vacances dont il allait hériter. Oui, lui qui a grogné lorsque j'ai sorti ma bestiole, Nyala, teigneuse professionnelle, de sa poubelle (et de ma poche). Oui, c'est bien lui qui a craqué sur un deuxième chat... D'un autre côté, on est les premiers à le comprendre :


mercredi 13 août 2008

Doudou est arrivé !


Doudou, le copain de ma soeur (enfin le prétendant parce que pour l'instant j'ai pas tout autorisé) est bien le seul type que je connaisse qui emmène des sacs poubelle dans ses valises en venant s'installer au Québec... Je crois que c'est aussi un peu pour ça qu'on l'aime.

Trois cartes pour une note de piano


Pour un français j'imagine, les hôpitaux québécois doivent paraître délabrés et peu humains. C'est assez la vision de Denys Arcand, rare cinéaste québécois à avoir dépassé ses frontières. Quand au voisin américain, avec ses populaires Urgences et son généreux système d'assurance sociale, il ne doit pas beaucoup contribuer à donner une meilleure image des soins en Amérique du Nord.
En vérité, pour l'avoir un peu testé, les québécois ont de très bons hôpitaux, à mon goût. J'ai été parfaitement et rapidement pris en charge aux urgences du Mont Saint-Anne. La "réceptionniste" était même adorable, me faisant griller la file pour m'éviter de faire les cent pas (comme dans la cité de la peur, à ce moment-là c'était pas "quand je suis heureux je vomis" mais quand je m'arrête...). 
Si j'ai trouvé bizarre de n'aller voir l'orthopédiste qu'une semaine plus tard, j'ai toujours été vite et bien reçu. Et je n'ai rien payé d'autre, pour l'instant, que les attelles (deux parce que la première a vite lâché). Mais je ne pense pas que je vais recevoir d'autres factures, la carte d'assurance maladie ayant tout pris en charge. 

Dans les déconvenues, l'hôpital que l'on m'avait conseillé pour le suivi était loin et j'ai perdu du temps à en chercher un plus près (qui ne pouvait pas me prendre d'ailleurs parce que j'étais adulte). D'où les trois cartes d'hôpital que l'on voit sur la photo. Mais à la deuxième visite, celle où un interne m'a annoncé avec un grand sourire que ma "note de piano" dans la clavicule avait bien guéri, j'ai à peine remarqué le très léger retard d'une heure et demi sur le rendez-vous qui avait été déplacé la veille (et qui par chance collait avec mes horaires de boulot).
Des petits couacs qui ne remettent pas en cause un bon système de soin, j'ai trouvé. En France, mon médecin inquiet m'a bien envoyé consulter un spécialiste qui n'a rien trouvé à redire. Le contact était plus chaleureux, plus instructif, les instruments de radiographie plus récents et impressionnants, et j'y ai gagné une meilleure attelle, récupérant un bras au passage, mais dans le fond j'étais à peu près aussi bien soigné au Québec et c'est très agréable.

dimanche 3 août 2008

Laissez-moi sortir !


Cette sympathique bestiole qui tente de prendre la poudre d'escampette dès qu'elle le peut, est un oiseau dont j'ai oublié le nom et qui habite le biodôme de Montréal. Surprenant Oasis de "forêts" tropicale et laurentienne (des Laurentides, une région du Québec), confluent des mers arctiques et du Saint-Laurent, ce zoo est la reconversion du vélodrome des J.O de Montréal de 1976. Jeux assez "dispendieux" diraient les Montréalais qui en payèrent la facture jusqu'en 2006, selon Wikipedia et songent désormais aux réparations...

Aras, grenouilles, paresseux, lémuriens, alligators, varans et j'en passe, s'y côtoient. 
Au fur et à mesure de la visite, je croise deux lynx, calés bien au fond de leur cage puis un homard géant, lui aussi réfugié le plus loin possible dans un rocher exigu, ses deux énormes pinces dépassant largement de la "cache". 
Si l'oiseau volubile du début, avec ses petits airs de clown, avait tout l'air familier du lieu, plus j'avance et plus j'ai envie de presser le pas en voyant ces bêtes immobiles. 
Mais l'arctique est pire et j'ai un gros pincement au coeur en voyant les macareux se presser gauchement contre la vitre que touchent les enfants, dans leur prison d'une dizaine de mètres carrés qu'ils partagent avec les guillemots.
Pour l'avoir vu en vrai, bien vivant et bien au nord, le Macareux moine est peut-être l'animal le plus drôle de la création, capable de viser vingt fois de suite le même bateau pour redresser autant de fois le tir à l'extrême limite avec une irrésistible expression de maladresse dans les ailes affolées qui pour éviter un impact fatal avec le mat, aérofreins (les palmes) déployés.

Et comme un animal en liberté est toujours plus beau qu'en cage, voici un souvenir du Spitzberg :



Ciel d'été, ciel d'orages