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Québec, Canada
En année d'étude en Maîtrise de Journalisme International à l'Université Laval. Et après...

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jeudi 29 mai 2008

Et de 5

5 kg, c'est ce que j'ai pris en un jour en Chine. 

J'adore ce pays. 

Je sais qu'il y a sûrement une fluctuation parce que je ne joue pas avec la jolie balance de l'hôtel de façon très consciencieuse ni à heures fixes, mais quand même.
Et pour la première fois de ma vie, j'ai mangé chinois. Enfin je veux dire un chinois Chinois. De Chine. Un vrai repas chinois quoi... (et vraiment très bon)

Météo chinoise

Sur l'ensemble de la Chine, un faible accès à l'Internet mondial est à prévoir. Les blogs sont toujours pris dans de violentes bourrasques tandis que quelques éclaircies olympiennes permettent une relative édition de son média préféré. Mais il ne faudra pas compter sur bien plus. En effet, l'anticyclone gouvernemental est stationnaire et bloque avec efficacité l'envoi, l'édition ou la mise en ligne de photo. 
Pour demain et les jours à venir, une légère embellie est sûrement à prévoir sur le long terme; qui sait...

mercredi 28 mai 2008

Québec-Paris-(Lille)-PEKIN


Trois petites semaines de vacances se sont écoulées, depuis la fin des cours. Trois petites semaines de Paris-Lille et de Lille-Paris, trois petites semaines à jouer les flânneurs et à casser les pieds de ma blonde à talons. Le rêve. Ou quelque chose du genre en tout cas. 
Mais toutes les bonnes choses ont une fin et il fallait bien reprendre l'avion un jour. Alors j'ai décollé, mais pas dans le bon sens... 
Et me voilà à Pékin pour quelques jours.

Pékin, vu du hublot d'un avion, quand l'aile penche assez, ce sont de grands bâtiments blancs qui ressemblent à de gigantesques hangars. L'usine du monde, il paraît... En fait, le temps de descendre totalement et de s'enfoncer un peu dans la ville, à contempler la monotonie des barres d'immeubles identiques qui défilent ça et là le long de la voie rapide, j'aurais plutôt tendance à penser qu'il s'agissait d'habitations. 
À vrai dire, ce qui m'étonne le plus pour le moment, ce sont les chinois eux-mêmes. Je m'attendais à une véritable bousculade à l'aéroport mais je l'ai trouvé à peu près aussi vide qu'un petit aéroport régional. Dans les rues aussi, je suis presque déçu. Entendons-nous : il y a du monde. Le flot de voitures est continu sur les longues et larges artères et les coups de klaxon sont partie intégrante du son ambiant. Mais les chinois sont loin de se marcher les uns sur les autres. J'ai un peu honte, mais je pense que sans m'en rendre compte j'avais imaginé le milliard de petits chinois agglutinés les uns aux autres comme des grains de riz dans une assiette.
Leur caractère aussi m'étonne. On me les a souvent décrit comme obséquieux et distants. Je les trouve au contraire chaleureux et curieux pour le peu que j'ai pu en voir, c'est à dire pour l'heure pas grand chose, essentiellement les douanes, le personnel de l'hôtel et quelques badauds. Mais l'accueil est vraiment remarquable, surtout après le retour à la vie parisienne.

L'hôtel enfin. Idéalement situé à quelques mètres à peine de la Cité Interdite, il a un charme impayable avec le Welcome Tea qu'une hôtesse s'est empressée de venir nous servir. Et que dire de ce pétale de rose, délicate intention, si élégamment déposée au fond des toilettes... Passons les quelques belles pièces d'art comme cette lourde défense d'éléphant dont les 70 kg ne sont pas de trop pour supporter la Grande Muraille de Chine finement ciselée tout du long, le placard cache une vraie curiosité : des masques à monoxyde de carbone. En cas d'incendie visiblement mais c'est sûrement là le croisement le plus improbable entre la culture millénaire qui baigne dans l'air et les exigences de la modernité.