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Québec, Canada
En année d'étude en Maîtrise de Journalisme International à l'Université Laval. Et après...

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lundi 23 juin 2008

In the mud for love !


Samedi dernier aura été une journée exceptionnelle. Aussi longue qu'intense.


J'avais mis mon réveil à 6h30 pour aller prendre des places du concert de Jean Leloup (que les Français ne connaissent pas et c'est bien dommage pour eux !). Concert assez rare d'un chanteur qui n'existait plus, je ne pouvais pas manquer l'occasion. Suivant donc les judicieux conseils d'une guichetière, je fis le pied de grue plusieurs heures avant la vente. J'ai bien fait : à 10 heures (heure de vente) on était au moins dix... Wouhou... Mais bon. J'ai mes places, je suis content. Et puis comme l'affaire a été rapide, je peux peut-être espérer attraper la navette qui part au Mont Sainte-Anne.

À 45mn de Québec, le Mont Sainte-Anne est une colline station de ski assez plate et qui présente un intérêt très minime à côté de nos Alpes, mais qui se converti l'été au vélo de montagne pour devenir La Mecque de la discipline, d'après ce que l'on m'a expliqué. Et pour l'avoir vu de près, je veux bien croire que c'est un des plus beaux sites, sinon du monde au moins du Canada.

Manque de bol, la navette, je la loupe. Et sans voiture, ça me fait tout de même une bonne route en vélo. 50km environ, de belles pistes cyclables et autres aménagements à vélos.

En revanche, c'est vraiment une très belle route, qui longe de vieilles baraques séculaires aux styles divers (les pancartes sur les murs arborent fièrement : style normand ou français, québécois, mansarde etc. Construit aux alentours de... et concédé en...). De "ponceau" en "ponceau" (des petits ponts) j'arrivais donc assez vite à destination : environ cinq heures plus tard. Soit vers 15h32 pour être précis, autrement dit tout juste le temps de manger en chemin, de me perdre quelques fois dans les embranchements des pistes (par pure distraction car c'est très bien fléché), de transpirer à grosses gouttes (ce qui m'arrive une fois tous les quinze ans) ou de prendre des photos comme celle des chutes Montmorency, à la sortie de Québec :


15h30, pensais-je alors naïvement, c'est pile le temps qu'il me faut pour faire une petite descente. Car la navette du retour (celle que j'avais manquée à l'aller) partait à 16h. Alors une demi-heure pour dévaler une distance que je parcourrais en moins de 10mn en ski, ça devrait être largement suffisant me suis-je dit avec enthousiasme. 

Oui mais voilà... 

D'abord, la première fois que j'ai fait du ski, je me trouvais dans le ventre de ma mère et le virus ayant pris, je suis vite devenu à l'aise. Sauf que le vélo, je ne m'y suis vraiment mis qu'ici. Et à part une incursion dans les Alpes quand j'étais petit avec ma tante (ou presque, n'est-ce pas tantine), je n'avais jamais été en montagne. En tout cas jamais suffisamment pour me préparer à ce que j'allais rencontrer.

Car en lieu et place de la piste de ski, on trouve bien des pistes mais celles-ci sillonnent les bois, avec des sauts et de la gadoue (il avait beaucoup plu). Rien de bien méchant à priori mais, comme je suis prudent, je m'étais dis que j'allais découvrir la chose avec une piste facile.

Premier problème : "facile", ça ne fait pas partie du vocabulaire des pisteurs. Les cotations commencent à "difficile" :

N'ayant pas trop le choix, je choisi alors, avec un compagnon d'infortune rencontré à la montée,  la moins pire, une descente répondant au doux nom de "La Grisante". Lui, plus aguerri mais équipé d'un vélo mal adapté (avec une selle basse et une suspension simple, le fou...) part bille en tête. Moi, le temps de ranger antivol et à peu près tout ce qui pourrait "gicler" du sac, je regarde avec angoisse les premières bosses et virages relevés communs à toutes les pistes.

Et sans trop vraiment m'en rendre compte, me voilà debout sur mes freins à encaisser les chaos des pierres et à faire mes premiers (petits) sauts. 
Avec ses doubles suspensions et ses freins à disques, Orangina Rouge (mon vélo qui aime être secoué sinon la pulpe...) est bien moins adapté que les monstres suréquipés avec des pièces de motos qui dévalent à toute blinde, mais il tient parfaitement la route et n'a pas à rougir (Ho! Ho!) de ses performances.


En tout cas, il tient bien mieux que le vélo de mon voisin de galère qui crève en moins d'un kilomètre (sur 6,4 km). 
Avec un mot de compassion le temps de faire reposer des muscles à l'agonie (surtout les doigts), je le laisse à la longue descente qui l'attend pour me concentrer sur la mienne, légèrement plus rapide.

Car le vélo de montagne, dans ses nombreuses formes, offre un délicieux et varié petit parcours de santé dans lequel on trouve :

- des pentes pour casse-cous suicidaires (mais oui maman j'exagère)

- des passages humides ("boiteux" disent les Québécois)

- ...ou étroits (attention la chute humide!)

Enfin bref : un pur bonheur... Mais ! Car il y a un mais à cette histoire, je n'ai pas mis 10mn à descendre mais une bonne demi-heure. Ce qui, combiné au temps de la montée et à une relative prudence, m'a fait manqué de peu (environ 20mn) la navette de retour !
Fataliste, je prends donc mon désespoir à deux mains, et pars négocier avec les autorités des remontées mécaniques (de gentilles demoiselles) une dernière petite montée sur l'heure de fermeture... Caisse fermée, je commençais presque à céder dans le marchandage quand des piétons se font refuser l'accès parce que ça leur prendrait trop de temps de redescendre à pied. "Mais moi j'ai un vélo !" Criais-je plein de candeur et avec un tel espoir que dans un geste fou et de profonde humanité, le généreux bienfaiteur qui me faisait face, ému aux larmes, me tendit sa bouteille de je-ne-sais-plus qu'elle boisson énergisante qui sponsorisait l'ouverture de la saison. Je romance un tantinet mais en vrai, il ne manquait quasiment que le ralenti de cinéma...
Et devant une telle démonstration de force, l'autre cerbère, totalement désemparée, se voit bien obligée de céder. Le triomphe modeste, j'embarque sans mot dire : "Ha ! Ha ! J't'ai grillé !!!!" 
En haut, l'attaque de mouches voraces me fait déchanter avant d'enfourcher mon fidèle bicycle. 

***Arrêt sur image : j'en ai vu tiquer à la lecture de "mouches voraces". Mais c'est vrai. Le Canada, d'une nature prolixe, met tout plein de bibètes (c'est le mot consacré) à disposition du touriste et de l'habitant. Les mouches qui mordent en font partie...***

Me voici donc en route pour une seconde descente un peu plus facile parce que je connais maintenant le terrain, et plus rapide aussi comme cette fois j'évite de me perdre contrairement au premier passage (c'est parfois très mal fléché).

Mais toute bonne chose a une fin et, la station fermant (même si la nuit ne tombe pas avant plusieurs heures) il me faut envisager le retour. Avec fatalisme et peu de conviction (mais une certaine application), j'entreprends alors un lavage minutieux de mon vélo en m'inspirant de mes voisins qui bichonnent des machines de guerre à 5 000 $ tout en soupirant longuement à l'idée des trois heures de route qui m'attendent. 

Alors dans un autre geste d'espoir fou, j'aborde un pick-up avec quatre gars boueux de mon âge pour leur demander si jamais par hasard... Et là, ô miracle, après les blagounettes d'usage ("ouais mais tu sais j'ai pas le permis...") me voilà embarqué dans leur char. Les trois petits quarts d'heure assis sont un vrai régal pour mes muscles fatigués alors que l'on discute gaiement de nos patries respectives et de cette longue journée. Eux ont croisé un ours, m'expliquent-t-ils avant que l'on se quitte... 

mardi 10 juin 2008

The Great Wall In The Sky

Épisode 4 : la grande muraille de Chine




Bête comme chou mais tellement agréable : la photo de famille.


Clin d'oeil de bloggueur



Une bloggueuse à découvrir



Dans le panneau...

Épisode 3 : le poids des mots, le choc des images
...ou quelques affichettes et autres panonceaux qui m'ont surpris ça et là...

Interdiction absolue de faire de la corde à sauter dans les portes tournantes

Votre lit n'est pas une fumerie d'Opium: veuillez ne pas mettre le feu aux draps.

Interdiction de se garer...

Pékin

Épisode 2 : La grande ville

Pékin est gigantesque et étonnante. J'ai eu peu de temps pour n'en voir qu'une petite partie mais j'ai été surpris d'abord par sa pollution (c'est la première ville dans laquelle j'éprouve une gène légère à respirer), et ensuite par son dynamisme pré-Jeux Olympiques. La ville est insolemment fleurie (si comme on le dit sa floraison rapide et spectaculaire puise dans les ressources des villes voisines). Et elle déploie des efforts insensés en coquetteries : les Chinois vont jusqu'à entretenir dangereusement à la main des haies de roses sur les terre-plein des autoroutes (si! si!). 
Mais c'est aussi une ville qui change de façon spectaculaire pour se mettre au diapason des grandes capitales. Passerelles, métro, autoroutes, centres commerciaux : tout sent le neuf. (On aurait d'ailleurs des leçons à prendre du marquage au sol qui guide les aveugles dans certains lieux). Pour avoir vu la ville quelques années plus tôt, ma mère n'en revenait pas de tant de changements en si peu de temps. 
Même les chinois n'ont pas l'air de suivre le rythme : deux heures et demi pour rejoindre Simatai et la grande muraille disaient les guides et l'hôtel. Mais une demi-heure de gagné en réalité, sur une autoroute rutilante.
Le plus impressionnant reste quand même les building qui poussent en trompant la gravité pour oser les formes les plus fantasques.
Le stade olympique et la fameuse "photo chinoise"

Building en forme de flamme
Tout un symbole pour cet hôtel en face des installations olympiques

La piscine olympique

CHINA !!!

Retour sur Pékin avec quelques photos par thème plutôt que de grandes palabres :

Épisode 1 : Le Grand Hôtel de Beijing

La cité interdite au couchant...

...et au levant

Comme dans tous bel hôtel je pourrais vous montrer que celui-ci était très beau et très agréable mais ça n'aurait pas beaucoup d'originalité... En revanche, ce qui sortait vraiment de l'ordinaire, c'était le mariage "Mickey". Oui, vous avez bien lu : le mariage "Mickey" (et pas de Mickey). J'ai vu pas mal de coins et d'hôtels de toutes les catégories; de la piaule miteuse à cafard(s) au palace impersonnel rempli de marbre, de l'auberge de jeunesse à la mode Harlem aux Lodges anglais noyés de nature. Le seul qui m'ait d'ailleurs laissé un souvenir vraiment inoubliable c'était une tente en Afrique mais ce n'est pas le sujet. Disons juste que j'apprécie ces lieux de passage que sont les aéroports et les hôtels parce que j'aime y regarder les gens qui passent et ceux qui restent. Il y a toujours quelque chose à voir : un serveur avec une belle gueule de bois en Espagne, un singe barbouillé de sucre parce qu'il vient de plonger gueule dans le petit pot à côté des céréales en Afrique du Sud, les coups de feu à Harlem ou l'air impassible du concierge d'un Relais & Château de Québec à qui je tends mon vélo pour qu'il le mette à la consigne; autant de petits détails que j'aime observer. À Pékin, je pensais avoir fait le plein avec les futuristes masques à monoxyde de carbone dans les chambres ou bien cette caricature parfaite de touristes américains, chemise à fleurs, shorts remontés bien haut sur le ventre et Nikon au poing pour les hommes; robes taillées dans les rideaux pour les femmes et baskets Nike pour tout le monde; mais avec Mickey je crois que je tiens, photo à l'appui, la palme du détail qui tue. Car c'était un vrai mariage, et on a pu, en partant en balade croiser effectivement une longue limousine blanche qui transportait sûrement Mickey et Minnie les mariés. Ma soeur qui a un peu plus l'habitude de la Chine m'a expliqué que c'était tout à fait normal et même assez fréquent comme type de mariage, ici. Je lui fais confiance.

lundi 9 juin 2008

Ô Iphone

Ô Iphone.
Après ce mois passé dans ma poche, 
J'aurais pu écrire que tu es le roi des téléphones.
Que sans toi, la vie elle est moche.

Ah, que j'aimais ton Internet,
Et comme c'était bon dans le métro
De faire tourner les têtes 
En t'affichant mon tout beau.

Mais ici ma vie a changé,
Et je n'ai plus à être connecté.

Et franchement c'est pas plus mal.

J'ai emprunté un Iphone le temps des vacances et je me suis régalé. C'est juste le pied d'avoir Internet dans la poche. On prend tout de suite l'habitude d'y faire des sauts de puce pour trouver quel est le meilleur marchand de glace de Lille, qui était cette personne dont l'on croise le nom en se promenant, quel temps il fera demain à Paris et quels sont les horaires de train etc.
Le joujou est tellement bien qu'on est presque perdu quand on retrouve autre chose. Plus d'une fois, j'ai essayé de "feuilleter" mes photos sur l'écran de mon appareil photo, comme je le faisais sur l'Iphone. Sans succès évidemment...
Génial mais pas non plus addictif. Je n'aimerais pas utiliser un autre téléphone maintenant mais je me passe très bien d'un téléphone tout court, ici. Mais alors vraiment très très bien. 

Enfin bref. Tout ça pour vous dire que la deuxième génération d'Iphone débarque avec un GPS et une puce 3G qui va lui permettre d'avoir enfin un gros débit Internet. Pour peu que Free rafle la dernière licence de téléphone et mette un peu de concurrence dans le marché et je serais un homme ravi en rentrant à Paris. 

Maintenance

Suite à de nombreux déplacements, les derniers billets de ce blogs ont été modifiés. Quelques-uns sont encore en cours de réparation et devraient être publiés de façon anachronique dans les prochains jours comme des souvenirs de voyage. Veuillez nous excuser pour les turbulences occasionnées.

L'empire de la mort 2/2 les gardiens du Père-Lachaise


Dans la foulée de la visite des catacombes, nous avions décidé, ma blonde et moi, de continuer au Père Lachaise. Pour l'étranger qui ne connaît pas, ce gigantesque cimetière (40 ha) en plein Paris est célèbre pour les personnalités qui y sont enterrées et l'originalité de bon nombre de tombes.
N'entre pas ici sans guide, pauvre mortel, tu t'y perdrais ! Il se trouve que nous bénéficiions ce jour-là d'une double chance presque insolente. D'abord parce qu'il faisait très beau et ensuite parce que très vite nous sommes tombés sur l'un des nombreux guides non-officiels. Enfin, en réalité c'est  lui qui s'est gentiment attaché à nous mais comme nous, on est tout de suite complètement tombés sous le charme du conteur qui zigzaguait dans les tombes sans crier gare aux morts, on a rien dit... 

Qu'est-ce qu'un guide non-officiel ? C'est un habitué de ce cimetière qui y passe visiblement de très nombreuses heures. Il en est le gardien un peu bougon quand la Mairie laisse les tombes à l'abandon, faute de subvention; le plus fidèle visiteur aussi. À force, il est presque devenu le Portier des lieux et repère à 100 mètres toute nouvelle tête. Chaque arpent de terre, chaque fissure que le temps fait à la pierre lui sont familiers. Il connaît toutes les histoires, toutes les anecdotes, toutes les plaisanteries que l'on sort au touriste. Il traque surtout tous les secrets du Père-Lachaise, il en est la mémoire infatigable et perpétuel qui s'enrichit, elle, sans concessions dans les cercles d'habitués avec leur travail de fourmis.

Pour vous dire à quel point le nôtre nous a ébahi, je n'ai pas songé à prendre une seule photo de ces vieilles pierres dont beaucoup font de belles ruines grignotées de verdure. Et si je me suis imbibé bien sûr de toutes les anecdotes qui nous ont été comptées, elles ont été si nombreuses qu'il m'est difficile aujourd'hui de vous les transmettre à nouveau. Alors comme rien ne vaut un bon guide, je vais me contenter de vous donner un truc pour appâter le vôtre : promenez-vous à pas lents dans les allées, faites mine de chercher quelques gens célèbres, demandez peut-être votre chemin et à coup sûr, un généreux guide fera son apparition. 

Remerciez-le ensuite avec beaucoup de chaleur, leur savoir est unique. 

Petite contribution à l'enrichissement de vos connaissances chers guides, en guise de remerciements :
La carte utilisée en illustration provient de blogmacgeneration.com qui nous apprend que le fournisseur Internet, Neuf Télécom, a câblé le cimetière en fibre optique. Voilà de quoi gagner facilement 40ha pour gonfler artificiellement la couverture de son réseau et faire la nique aux copains. Nos morts ont toujours été gâtés à Paris... Déjà qu'ils avaient le droit de vote, si en plus on leur offre la fibre optique ! 

jeudi 5 juin 2008

L'empire de la mort 1/2


Derniers jours de vacance. Rentré de Chine, ma blonde et moi déambulons dans Paris. Enfin plutôt dessous d'abord. Dans les catacombes, ce gigantesque dédales de sous-terrains dans les anciennes carrières de Paris, rempli d'os et de crânes empilés avec application. Pas plus de photo donc, de cette expérience franchement déstabilisante qui consiste à déambuler au milieu de ces millions de restes humains.
Pourtant le départ était amusant : un long escalier en colimaçon, des galeries à n'en plus finir, les noms des rues gravés dans la pierre... Pour peu, Harrison Ford déboulerait un crâne de cristal à la main, son fouet dans l'autre, que l'on ne serait pas surpris.
Mais ça c'est le début de la visite. Les carrières, les éboulements, quelques sculptures qui ressemblent à des châteaux de sable comme un peu de chaleur et de lumière dans ce monde d'humidité glaçante à la lumière éteinte. Car l'inscription qui nous menace désormais est aimablement sordide :

Arrête !
C'est ici l'empire de la mort

Et effectivement commence une longue, très longue accumulation d'ossements à l'alignement macabre. Des murs et des murs que l'on longe dans une semi-obscurité. 
Au début on sourit devant les rangées de crânes. Même pas peur ! On en a vu d'autres. On regarde même avec curiosité les petits trous dans les têtes de ces morts d'une époque où le coup de baïonnette partait vite. Mais au fur et à mesure que les cimetières défilent (les catacombes se sont remplies des nombreux cimetières parisiens que l'on a vidé en entier) on est pris d'un désagréable sentiment de malaise. Les fossoyeurs ont construit cet ossuaire comme un musée, ponctuant la visite de tant d'avertissements morbides sur la condition très mortelle du visiteur qu'il ne manque vraiment plus qu'une guillotine et son bourreau pour parfaire le tableau.
Et croyez-moi ou non, mais je me suis senti incroyablement vivant en déboulant à la surface.