Épisode 2 : La grande ville
Pékin est gigantesque et étonnante. J'ai eu peu de temps pour n'en voir qu'une petite partie mais j'ai été surpris d'abord par sa pollution (c'est la première ville dans laquelle j'éprouve une gène légère à respirer), et ensuite par son dynamisme pré-Jeux Olympiques. La ville est insolemment fleurie (si comme on le dit sa floraison rapide et spectaculaire puise dans les ressources des villes voisines). Et elle déploie des efforts insensés en coquetteries : les Chinois vont jusqu'à entretenir dangereusement à la main des haies de roses sur les terre-plein des autoroutes (si! si!).
Mais c'est aussi une ville qui change de façon spectaculaire pour se mettre au diapason des grandes capitales. Passerelles, métro, autoroutes, centres commerciaux : tout sent le neuf. (On aurait d'ailleurs des leçons à prendre du marquage au sol qui guide les aveugles dans certains lieux). Pour avoir vu la ville quelques années plus tôt, ma mère n'en revenait pas de tant de changements en si peu de temps.
Même les chinois n'ont pas l'air de suivre le rythme : deux heures et demi pour rejoindre Simatai et la grande muraille disaient les guides et l'hôtel. Mais une demi-heure de gagné en réalité, sur une autoroute rutilante.
Le plus impressionnant reste quand même les building qui poussent en trompant la gravité pour oser les formes les plus fantasques.
Le stade olympique et la fameuse "photo chinoise"
Building en forme de flamme
La piscine olympique
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