Joyeux Noël !

Tu sais, la plupart des gens utilisent juste une étoile.

(source : icanhascheezburger.com)

Vendredi, c'était nostalgie...

Vendredi, les Québécois de ma promo soutenaient leur essai de maîtrise.

Chacun dans son style, je ne pouvais pas manquer ça. 

Mais c'était probablement le dernier jour que je prenais le chemin des cours.

Et comme tous les autres jours, je flânais en chemin, 

de la musique plein la tête et le coeur heureux.

Heureux d'être sous la neige, le soleil, la pluie

heureux dans la chaleur, le froid, le vent

heureux de me mouiller les pieds et de glisser

heureux de sentir la neige crisser

heureux de courir ou de traîner 

heureux de faire un bout de chemin qui, l'air de rien, 

changea ma vie.

En ce dernier jour, c'est eux qui m'accompagnaient :

Et l'envie me prit de monter le son...

Les joies de l'hiver 3 : "mon fridge" !

Non, il ne s'agit pas du camion Fedex. J'ai des goûts de luxe, mais quand même. Je ne me fais pas encore livrer mes courses par porteur. Mon fridge, ou frigo en bon français, c'est juste le bonheur de pouvoir conserver sur le rebord de la fenêtre, une pizza qui ne rentre pas d'habitude dans mon petit frigo, et qui dépasse un peu sous la neige.

La chute du mur...

Ça y est !

Cette fois c'est la fin.

Ma grande muraille s'éboule :

Vous l'aurez compris, il s'agit d'un panorama que j'avais construit sur mon mur (c'est très onirique ça d'ailleurs, un mur sur un mur...) Et qui, à une vingtaine de jours de la fin de mon temps ici, a pris un peu de plomb dans l'aile. Tant mieux. J'ai hâte de le reconstruire ailleurs !

Les joies de l'hiver 2 : "les embûches"

Ces derniers jours, on a eu une belle journée de pluie. Complète. 

Il fait -20°C dehors. Vous pensez que vous allez avoir que de la neige tout l'hiver... Et bien non ! De temps en temps il fait chaud ! Du genre "moins (pas trop)°C". Et c'est ce jour-là qu'il pleut !!!

C'est là que vous me dites : "oui mais le lendemain, t'as eu une autre grosse brassée de neige, non ?" Et là je vous réponds : Naïfs !!! 

Oui, moi aussi je me suis dit, c'est chouette, il reneige... 

Mais repensez la chose. La pluie l'hiver, par "grand froid", ça fait ça :

Une bonne plaque de verglas !

bien traître

juste à la sortie des résidences

D'ailleurs, à voir comme elle était découverte, je ne suis pas le seul à avoir mis le pied dessus. Car oui, je l'avoue, j'ai glissé... Et sous l'oeil du type qui déneigeait en plus. Qui, à mon plus grand étonnement d'ailleurs, n'a pas rigolé. Mais à entendre plein de gens raconter plus tard leur chute sur la fameuse plaque - décidément le sujet de conversation hype de la soirée - j'ai compris : il a dû en voir pas mal passer. Surtout que vu ce qu'il a neigé toute la journée, le piège fatal se camouflait toutes les 30 secondes.

J'vous jure... Y'a des fois, c'est dur de ne pas croire qu'il y a pas un petit malin qui joue à faire des farces avec la météo...

Lolcats de secours

Je m'étais dit : "plus de lolcats sur mon blog". C'est trop lol et over-lol de faire dire tout et n'importe quoi à des animaux. D'une part ce n'est pas moi qui ferait ce genre d'âneries (enfin pas trop) et d'autre part, ceci est un blog sérieux et respectable. 

Mais à circonstances exceptionnelles, message personnel (et public, je sais. Oh, ça va !) avec une fournée de lolcats extraits de icanhascheezburger.com

Si tu manques de "rebond" en ce moment

Si tu trouves que la situation est catastrophique

La phrase qui termine toujours mal :

« Hé, les mecs... Regardez ça !"

Si tu ne vois que le mauvais côté des choses

- 14 pounds

- Je ne te parle pas à toi.

Si tu te sens comme le vilain petit canard

J'ai dit ça suffit avec les blagues sur les blondes !

Si tu te sens un peu seule

J'ai fait un cauchemar. Je peux dormir avec toi ?

Si tu manques d'une bonne épaule

- Tu veux en parler ?

- Non.

Si tu t'ennuies chez toi

C'est ce que tu fais le weekend ?

...sérieux ?

Si tu es blasée

Bon d'accord.

Oh mon Dieu un serpent.

Effrayant.

Je pars en courant pour sauver ma vie.

Content maintenant ?

Dis-toi que ça pourrait être pire

Et c'est à ce moment-là que Toby entendit le "snap" du gant en latex...

(je ne l'expliquerai pas celle-là : trouvez tout seuls !)

Repense aux temps heureux (plein de neige)

Je te fais des origami. Celui-ci s'appelle "neige"

Commence par te reposer

Jeune Skywalker - te reposer tu dois...

un jour sauver la galaxie tu feras.

Mais repose-toi vraiment

Chat désactivé

Fais des grasses mat' interminables

J'suis d'bout...

J'suis d'bout...

...J'suis à bout 

(littéralement : je renonce)

En regardant les dessins animés par exemple

Mip ! Mip ! 

(version miaulée de Bip-Bip, 

la copine du coyote,

 pour ceux qui n'auraient pas compris)

Ou avec un bon petit-déj' au lit

Tu n'aimes pas les petits-déj' au lit ?

Très bien.

Alors rend-moi l'écureuil mort, s'il-te-plaît.

Et relève-toi pour voir les choses en grand !

Je pense à... du pastel !

Entreprend de grandes aventures

On m'a dit qu'il y aurait de la peinture avec les doigts !

Pars à la conquête du monde !

J'appellerai cet endroit...

Chatadonia !

Va faire du shopping

Et c'est aussi un jouet qui fait pouet-pouet !

Écoute quand j'appuie dessus !

On sait jamais, ça pourrait servir

Catapulte : 50 $

Il ne se doute de rien : ça n'a pas de prix

(parodie des pubs Mastercard)

(et profites-en pour refaire une pause entre copine cette fois)

Pas de place pour toi dans notre spa

Amuse-toi dans des soirées déguisées

Yasser Arachat

Ou retourne en enfance

Allez... J'te l'jure...

Tu peux entendre l'océan.

Parce que les jeux idiots de quand on était enfants

 ne sont jamais loin...

pourquoi les chats détestent les enfants

...les enfants non plus d'ailleurs

Ne me regarde pas comme ça, c'est TON fils.

Et le temps de prendre son temps, jamais trop tôt

L'aspirateur ! Il m'a eu !

Mais ne crains rien...

Pas peur, p'tit tout doux.

...tu n'es pas seule.

Je t'ai regardé dormir

Bonjour

et n'oublie surtout pas de sourire, joli-coeur !

J'emmerde les cadeaux de Noël, en anglais se dit...

Ah le temps bénit des fêtes de Noël où l'on se casse la tête à trouver ces fichus paquets... Chaque année, c'est la même équation : 

cadeaupasencoreoffert x (père + mère + N soeurs ou frères + (N)copine, copain, etc.) = ??? 

Et ce ??? se transforme en ?#@!$% quand c'est quelqu'un que l'on connaît peu ou depuis peu.

Il fallait que j'en fasse un justement, à une ancienne collègue du Magasin Général. Heureusement, par hasard et alors que je séchais lamentablement, je suis tombé sur un petit manuel que l'on devrait mettre sous le comptoir de tout bon marchand qui se respecte : 

Le titre est explicite. Mentionnons juste que c'est Studyrama (Sic !) qui publie l'ouvrage et qu'il était rangé dans la section des dictionnaires français, dans les rayons de la librairie. C'est qu'on a une réputation à tenir, nous les maudits Français !

Par pur plaisir en cette période de l'année mièvre à souhait bénie du bisou-pour-tous et des je t'aime-trop-plus-que-tout, un petit extrait :

Feignasse

Ce nom féminin est issu du participe présent du verbe « feindre » 

(vers 1200) : « rester inactif, paresser ».

Sens propre : personne incapable de fournir le moindre effort et sur laquelle on ne peut pas compter pour rendre service. 

Synonymes : feignant, paresseux, glandeur.

Ex. Une femme rentre chez elle les bras chargés de provisions. Son mari, allongé devant la télévision, sirote un Whisky. Il lui demande le ton plein de reproches :

"- Ah te voilà ! T'en a mis du temps ! 

J'ai la méga dalle. Y'a quoi à dîner ?

- C'est vrai, excuse-moi mon chéri, la feignasse vient juste de se taper les courses toute seule. Alors ce soir c'est resto avec les copines pour moi, boîte de ravioli devant la télé pour toi !"

(En français, le suffixe « -asse » renforce l'effet péjoratif et vulgaire. Ex : pouffiasse, pétasse, grognasse.)

Anglais : Lazy so-and-so

Espagnol : Gandula

Italien : Fannulona, Fancazzista

Allemand : Lahmarsch

Les joies de l'hiver

Dans les petits bonheurs de l'hiver, il y en a deux que j'apprécie tout particulièrement.

Le premier c'est de ne pas avoir de voiture. Ça évite d'avoir à l'oublier sur un parking entre deux déneigements... 

... et c'est tellement moins fun qu'un vélo qui dérape sur les plaques de verglas et plante dans les tas de neige.

Et le second justement, une fois le vélo enseveli dans la mârde blanche, c'est de mettre les deux pieds dedans pour l'entendre crisser sous les baskets. 

Le temps de perdre le temps.

Plus je travaille, plus les échéances s'approchent, moins le temps me tenaille. C'est comme si quelque chose d'impalpable s'installait dans mon temps à moi. À croire que de finir une vie pour en commencer une autre, ça me prendrait un temps de latence. Et chaque jour qui passe, je me sens un peu moins les pieds au Québec et un peu plus la tête en l'air. Et de plus en plus, je travaille mécaniquement pour m'échapper en fin de journée sans trop m'en apercevoir.
Hier, j'ai atterri comme ça par inadvertance dans une arena de hockey mais aujourd'hui je ne crois pas au hasard, je devais finir dans ce cinéma, devant Babine. J'ai du mal à croire qu'il n'y ait aucun lien entre le calendrier de planète arraché de ma porte par mes bons soins la veille et le temps arrêté du film. Ni entre cette neige qui a virevolté tout le jour vers le ciel lumineux - alors que d'ordinaire le vent d'ici couche les flocons - et ces aiguilles de glace du village de Saint-Élie-de-Caxton que l'on tricote en flocons de neige. 

D'ailleurs le village existe et son conteur aussi. Alors pourquoi, quand on a réellement le pouvoir d'arrêter le temps, ne serait-ce que dans un vieux cinéma dans lequel on voit les têtes des gens et la lumière poussiéreuse du gros projecteur, pourquoi ne pourrait-on pas aussi provoquer le hasard ? Parce que vous voyez, moi ce soir, je me suis perdu dans le temps comme on s'égare dans un rêve : avec bonheur. Et ça, c'est hasardeux comme errance.

La bande-annonce de Babine :

Damned !

Il y a peu, je vous parlais ici d'un voisin qui fume dans les toilettes. Et ce soir, alors que j'allais me coucher et que je sortais faire un petit tour dans nos charmantes latrines, j'ai eu un accrochage avec un autre voisin, plus proche, à qui j'ai demandé plusieurs fois de faire moins de bruit la nuit (entre deux et quatre heures globalement), dont une fois pas gentiment. Comme il était saoul, la conversation a tourné court et j'ai expliqué, à un de ses copains, non saoul mais voisin aussi, qu'à deux semaines de la fin des cours le sommeil est un bien précieux.
En discutant un peu avec lui de notre étage - qui a la réputation d'être le pire des résidences pour diverses raisons - j'ai appris au passage que mon pôte le fumeur pensait que c'était moi qui avait placardé la lettre d'insultes à son égard (et je ne crois pas que j'ai vraiment dû le convaincre du contraire). Quand à mon voisin bruyant, il est convaincu que comme je suis sorti l'enguirlander deux ou trois fois, c'est également moi qui ait été me plaindre de lui aux services des résidences (là aussi visiblement on a un record). Du coup, il n'avait qu'une envie hier : m'en mettre une. Ça démangeait aussi son autre copain, qui d'après le type qui fait le ménage se serait aussi pris une volée de plainte.

Moralité : pour vivre tranquille, mieux vaut fermer sa gueule et user de la délation. C'est pas trop mon genre alors demain, j'investis dans les boules Quiès.

Neige ?

Il y a quelques jours, c'était ça :

Une bonne couche de neige ouvrait (enfin) l'hiver. Sauf que les températures sont hautes : au moins 0°C ! Et la neige fond...

Alors hier, après une journée à patauger dans les flaques comme à la débacle printanière, il ne restait plus que ça...


Par chance, les cristaux sont revenus ce soir et nous ont gentiment tapissé le sol comme on aime.

Le retour de Planète

Deuxième (et dernier, ça prend du temps) reportage : la pauvreté à Québec.



Prochain épisode : la réalisation.

Planète

Les touristes chinois ont envahi le monde. Mais une petite (et belle) province résiste encore et toujours à l'envahisseur (involontairement d'ailleurs). Mon reportage pour Planète, diffusé la semaine du 10 novembre sur le Canal Savoir :

Pas peu fier...

Planète, notre émission d'actualité internationale à la maîtrise, a de la pub :

Et attention les yeux : dans Le Devoir !
(l'équivalent du Monde)

High Hopes

Le 4 novembre, j'avais fait un reportage photo au pub de ma fac pour un cours. Le voici :

















PS : High Hopes est une des plus belles chansons de Pink Floyd.