J'ai fait un reportage pour Planète sur les églises évangéliques et l'Opus Dei.
Avant de joindre l'Opus Dei, on m'a dit : Bonne chance pour les avoir.
Après les avoir eus, on m'a dit : ils veulent savoir ce que tu fais, ils vont t'écouter.
Et bien c'est fait.
J'ai été « écouté » par le professeur de l'Université, membre de l'Opus Dei qui m'avait donné son témoignage. Il a ouvert son poste de radio vendredi matin ou quelqu'un a enregistré l'émission pour lui, et voilà ce qu'il m'écrit :
"...je tenais à vous féliciter pour avoir fait un reportage respectueux et équilibré. Ce n’est pas facile de traiter de ces questions, surtout de celle de la mortification (Da Vinci Code oblige, je le comprends) sans tomber dans le sensationnalisme".
Des félicitations de l'Opus Dei... Un ami l'autre jour me disait en blaguant, ça y est, ils t'ont converti. Comment ne pas lui donner raison ? Si l'Opus Dei est contente du résultat de mon reportage, c'est qu'en chemin j'ai dû vendre mon âme au diable.
Mais au contraire, je suis très fier de ces félicitations. Très fier parce que j'ai dit ce que j'ai vu.
Pas ce que j'ai cru ou entendu.
Très fier parce que ce n'est pas l'Opus Dei qui me remercie, mais un professeur d'université, qui m'a parlé longuement et sans détour de son appartenance à un mouvement religieux.
Très fier enfin d'avoir défendu mon reportage et ses 5mn30 (une minute de trop). Très fier de l'avoir défendu face aux sceptiques. Et surtout très fier que plusieurs personnes soient venues me voir pour me dire qu'il était bon.
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1 commentaire:
Et les félicitations du Pôpa en plus ! Je vais écouter ton reportage pour essayer de comprendre ce qu'est l'Opus Dei.
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