Il y a une originalité du système d'études québécois qui n'existe pas en France : c'est la semaine de lecture. En gros, c'est comme des vacances, mais sans les vacances... On n'a pas cours mais la fac reste ouverte et, en principe, c'est le moment que l'on choisit pour corriger le tir d'un semestre mal engagé, discuter avec les profs etc. Un peu comme une semaine de révision sauf que c'est en plein milieu du semestre. En fait, c'est surtout la soupape qui permet gentiment d'évacuer la pression. Le rythme de travail ici est infernal à côté du rythme français où un bon coup de révision à la dernière minute suffit.
Pour moi, c'est aussi le bon moment pour rattraper mon retard, planifier l'année et mes recherches pour l'essai de ma maîtrise, écrire des articles et gagner des sous. En corrigeant des copies par exemple...
C'est apaisant de mettre du rouge partout.
1 commentaire:
Content de voir que tu peux enfin gérer tes urgences à tête reposée, et ne mettre en priorités que 95 % de ton activité, ce qui, tout de même, est extrèmement confortable pour gérer tes 2 heures de sommeil par nuit, tes 15 heures journalières de travail personnel, tes 6 heures dédiées à ton prof pour corriger ses copies et autres rigolades, tes 10 minutes (au total) pour ingurgiter tes 3 poutines quotidiennes, tes 8 heures de travaux pratiques, tes 5 heures de cours. De bonnes journées bien remplies, quoi !
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