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Québec, Canada
En année d'étude en Maîtrise de Journalisme International à l'Université Laval. Et après...

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vendredi 23 novembre 2007

La dernière ânerie du fiston...

Hier, c'était tempête de neige.
Chouette...



Avec pas mal de flocons, pas mal à l'horizontale, un froid pas mal juste en dessous de zéro aussi.
Alors, j'ai pas mal décidé d'aller faire un tour en vélo.

Au départ, je me suis méfié. On m'avait dit « des vélos l'hiver ? Y'en a pas beaucoup... » Tout juste quelques furieux. Il paraîtrait que c'est dangereux, que ça glisse...

On m'a même dit qu'il valait mieux sortir, si vraiment j'étais kamikaze, avec des pneus clous.

Mais c'est faux.

C'est beaucoup plus drôle sans les clous !
Alors oui, j'ai glissé quelques fois. Quatre ou cinq (mais sans tomber, youpi !)
Oui, je me suis enneigé un petit peu... Une dizaine de fois seulement. Ou alors deux ou trois (dizaines) mais pas plus.
Oui, j'ai dû rebrousser chemin quelques rares fois. (Quand je m'enneigeais...)
Mais quel pied!

Vous n'imaginez pas (si Ségo, je sais, toi t'imagines) à quel point c'est jouissif de pédaler dans la semoule avec La Vie en rose de Grace Jones ou Sinnerman
de Nina Simone dans les oreilles.

Quel bonheur que de croiser un frère (ou une soeur, j'ai vu une courageuse cycliste) braver la tempète, arc-bouté sur son guidon, recouvert d'une crépure blanche, les yeux rougis par les flocons. Et quelle fierté que de braver l'hostile nature citadine (oui je sais, c'est un oxymore) lorsque les trottoirs rappetissent, que les pistes cyclables disparaissent et que de gros monticules chassés par les camions - ils défilent à trois de front avec des pare-neige monstrueux et de grandes gerbes - constituent d'innombrables petits triomphes pour le cycliste qui parvient à les franchir à grands coups de pédale.

Voilà la carte (cliquez dessus pour un récit pas-à-pas ou pédale à pédale):


Agrandir le plan

et le vélo, au parking de la fac (et encore là c'est pas si pire, rentré au Parking des résidences, il était blanc):


Allez. Demain je dégonfle les pneus et je vais jouer du côté des plaines d'Abraham

2 commentaires:

Anonyme a dit…

J'imagine que tu as pris le même pied que lorsque tu étrennes un magnifique champ de poudreuse toute fraîche en télémark ou en skwal, avec le ski qui s'enfonce dans le coton, les gerbes de poudre qui montent jusqu'au visage, le corps qui devient vite tout blanc même s'il ne neige plus, le silence absolu (hormis Pink Floyd ou U2 à fond dans les oreilles, et un immense YYYYYYYYHHHAAAAAAAAAAAAA poussé en criant de bonheur !!!), et le grand sourire béat qui illumine ton visage après le grand panard que tu viens de te faire !!! Rhhhhhâââââ que c'est bon... Oui, je t'imagine très bien. Dis-moi : les rues de québec, elles sont classées comment ? Il y a beaucoup de rues noires, ou surtout des rues rouges et bleues ? Et elles sont bien balisées, ou tu arrives à faire du hors-rue ? Et les remontées, elles fonctionnent bien ? Lesquelles marchent le mieux : Cherokee, Blazer, X-Trail, Land Rover, X5 ? Quel fun...

Thom a dit…

Relativisons papounet:

1. RIEN ne vaut un champ de bosse ou de poudreuse en télém' ou en mono avec de la bonne musique.
2. surtout pas un vélo qui fait sproutch passé les 10 cm de neige.
3. c'est plus la même sensation que de courir sous une pluie battante, de rentrer couvert de boue et d'en avoir bien chier.
4. quand aux rues de Québec, elles sont classées écarlates, genre "casse-toi de mon chemin".
5. et les RM, il vaut mieux les éviter...