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Québec, Canada
En année d'étude en Maîtrise de Journalisme International à l'Université Laval. Et après...

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dimanche 3 août 2008

Laissez-moi sortir !


Cette sympathique bestiole qui tente de prendre la poudre d'escampette dès qu'elle le peut, est un oiseau dont j'ai oublié le nom et qui habite le biodôme de Montréal. Surprenant Oasis de "forêts" tropicale et laurentienne (des Laurentides, une région du Québec), confluent des mers arctiques et du Saint-Laurent, ce zoo est la reconversion du vélodrome des J.O de Montréal de 1976. Jeux assez "dispendieux" diraient les Montréalais qui en payèrent la facture jusqu'en 2006, selon Wikipedia et songent désormais aux réparations...

Aras, grenouilles, paresseux, lémuriens, alligators, varans et j'en passe, s'y côtoient. 
Au fur et à mesure de la visite, je croise deux lynx, calés bien au fond de leur cage puis un homard géant, lui aussi réfugié le plus loin possible dans un rocher exigu, ses deux énormes pinces dépassant largement de la "cache". 
Si l'oiseau volubile du début, avec ses petits airs de clown, avait tout l'air familier du lieu, plus j'avance et plus j'ai envie de presser le pas en voyant ces bêtes immobiles. 
Mais l'arctique est pire et j'ai un gros pincement au coeur en voyant les macareux se presser gauchement contre la vitre que touchent les enfants, dans leur prison d'une dizaine de mètres carrés qu'ils partagent avec les guillemots.
Pour l'avoir vu en vrai, bien vivant et bien au nord, le Macareux moine est peut-être l'animal le plus drôle de la création, capable de viser vingt fois de suite le même bateau pour redresser autant de fois le tir à l'extrême limite avec une irrésistible expression de maladresse dans les ailes affolées qui pour éviter un impact fatal avec le mat, aérofreins (les palmes) déployés.

Et comme un animal en liberté est toujours plus beau qu'en cage, voici un souvenir du Spitzberg :



3 commentaires:

Anonyme a dit…

Ca a des pinces, un calamar, même géant ???

Anonyme a dit…

Les zoos, de prime abord, sont des prisons lugubres pires que Guantanamo. Mais avec le temps, j'ai aussi compris qu'ils deviennent parfois le seul refuge permettant la préservations des espèces les plus menacées. Ils sont aussi un lieu didactique pour tous ceux qui n'ont que la télé pour voyager. Contre mauvaise fortune...
Mais je comprends si bien ton amertume et ta tristesse face à la neurasthénie des macareux ou des lynx...

Thom a dit…

"Homard", j'ai rectifié, merci.Le Macareux et les guillemots n'ont pas l'air de se porter mal dans la nature.